Une des pistes à suivre pour rendre les aliments pour animaux et plus spécifiquement les flux de protéines, plus durables, consiste à utiliser des sources protéiques alternatives dans l’alimentation animale européenne. Le but est de limiter l’importation de protéines en mettant en place un cycle d'azote plus local. L’Europe dépend essentiellement des importations pour son approvisionnement en protéines végétales : 75% des protéines végétales sont importées. En Belgique le pourcentage de protéines importées est nettement inférieur, soit 50%.
Pour donner suite au premier Plan d’action sources protéiques alternatives, la BFA a, ensemble avec les autorités publiques/la ministre Schauvliege élaboré un deuxième Plan d’action en vue de rendre les aliments pour animaux encore plus durables.
Etant donné que le trajet vers la durabilité exige des efforts continus étalés sur une longue période, ce projet couvrira une période de 5 ans (2016-2020). Cinq leviers peuvent être distingués, tout comme dans le premier Plan:
1) Sensibilisation;
2) Conscientisation et promotion au sein de l’UE;
3) Stimuler la recherche (pratique);
4) Soutenir financièrement les agriculteurs en mettant en place des mesures spécifiques;
5) Dresser le bilan des projets de valorisation des coproduits en provenance de l’industrie alimentaire et de la production du bioéthanol par exemple.
Cliquez ici (uniquement en néerlandais) pour en savoir plus sur le Plan d’action.