Le premier point, qui est de s’attaquer à la source, consiste à faire réduire fortement l’excrétion de minéraux dans l'environnement par le biais d’une alimentation pauvre en nutriments.
A cet effet, la BFA a signé en 1995 avec le Ministère de l’Agriculture de l’époque une convention aliments à faible teneur en phosphore pour l’alimentation destinée aux porcs et volailles. Les fabricants d’aliments composés ayant également souscrit ladite convention se devaient de respecter les normes maximales prévues dans la convention (inférieures aux normes légales). Le non respect de la convention impliquait une exclusion d’un an.
En 2003, la banque du lisier (en région flamande) était chargée du contrôle du respect de la convention. Depuis, les fabricants doivent veiller eux-mêmes à faire prélever et analyser chaque année au moins 4 échantillons par catégorie animale (porc/volaille). Ces résultats d’analyses font chaque année l’objet d’une évaluation avec la Banque du Lisier.
Trois ans plus tard, est née la convention aliments à faible teneur en protéines, qui fut ajoutée à la convention aliments à faible teneur en phosphore. Depuis 2007 ces deux conventions forment la convention pour aliments à basse teneur en nutriments. Cette dernière, signée par la BFA, la région flamande et l’association d’automixeurs, s'est terminée en 2014. En janvier 2017, un nouvel accord fut signé prolongeant ainsi la convention basse teneur en nutriments jusque fin 2019, tout en modifiant légèrement la norme du phosphore pour les aliments pour porcs en phase d'engraissement.
